
Il est des plaisirs simples, parfois. Parler à ma mère pendant plus d’une heure, sans qu’il n’y ait eu ni pleurs, ni frustrations, soupirs ou éclats de voix. Retrouver, enfin, cette complicité que j’ai longtemps rejetée, sans pour autant l’oublier. J’ai pris une longue goulée d’air, loin de cet amour qui m’étouffait tant, m’empêchant, je le croyais, de m’affirmer en tant que femme, puis mère. Je me trompais. C’est limpide, je sais à présent où je vais et je me demande si j’aurais pu nous éviter toutes ces années...
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